أللّهُمَّ اغْسِلني فيهِ مِنَ الذُّنُوبِ ، وَطَهِّرْني فيهِ مِنَ العُيُوبِ ، وَ امْتَحِنْ قَلبي فيهِ بِتَقْوى القُلُوبِ ،يامُقيلَ عَثَراتِ المُذنبين .
L'imam Boukhari rapporte qu'Anas dit :
"Nous sommes allés, le Prophète et moi, voir Abou Yousseph, le mari de la nourrice de Brahim, fils du Prophète. Ce dernier prit son enfant dans ses bras, le baisa et le flaira.
Nous sommes allés encore une autre fois, mais l'enfant était agonisant. Les yeux du Prophète se mirent à verser des larmes. Abderrahmane Ben Aouf lui dit : « Toi aussi, Prophète de Dieu, tu pleures ! »
"Ben Aouf", dit le Prophète , "ce sont des larmes de tendresse"
Ensuite, il dit :
"Les yeux versent leurs larmes, le coeur s'afflige, mais nous ne disons que ce qui plait à Dieu. Nous sommes bien tristes de ta perte, Brahim !"
C'est une marque d'affection de la part du Prophète que d'aller voir l'enfant chez sa nourrice, de l'embrasser et de le flairer. C'est de la tendresse de sa part que de lui rendre visite dans son agonie et de le pleurer.